San Francisco part 1

Samedi dernier, après une première semaine de travail, direction la groooooosse ville en face de Berkeley, de l'autre côté de la baie : San Francisco !

Deux objectifs : un, voir un maximum de choses ; deux, revenir sans coup de soleil, sous peine de me faire moquer par tout le labo (il paraît que les petits stagiaires reviennent systématiquement rouge écrevisse de leur première virée San franciscaine...) Heureusement que Maman (<3) m'a dit de prendre ma crème solaire et ma casquette. Comme quoi, il faut toujours écouter sa maman.

Avec Loic, un ami de GEN qui est aussi à Berkeley, nous nous donnons rendez-vous au BART (Bay Area Rapid Transit), l'équivalent du RER parisien, mais en blanc, plus petit et plus long. J'ai pas encore pris de photo mais je vais y remédier.

Un changement et 45 minutes de trajet plus tard, nous voilà sur Market Street, l'une des artères principales de San Francisco, comparée à la Cinquième Avenue à NYC, ou à nos Champs-Elysées. Première impression en sortan du BART :

Ouaaaaaaaaaaaaaaaah ça monte !...

La rue est très large, bordée d'arbres, de bâtiments clairs et imposants... Et de gratte-ciels !

Nous descendons Market Street en direction du port :

L'horloge du port, et les machins blancs que vous voyez en bas, ce sont les étals d'un petit marché de bric-à-bras, comme en France :)

La vue sur le centre-ville depuis le port, dans le quartier de l'Embarcadero, à une extrémité de Market Street

La route qui borde l'océan, les palmiers, le ciel bleu limpide, les jolies voitures... Oui, parce qu'ils n'ont que des belles voitures ici. Ma Mazda chérie ferait un peu tache !

J'en profite pour vous dire un mot du climat Californien. Ca tient en une phrase : il fait tout le temps beau ! Et c'est pas de la publicité mensongère comme pour le Sud de la France, parce qu'il PLEUT dans le Sud (parfaitement, j'y étais !). Ici, il ne pleut pas de Janvier à Octobre. Véridique. (Et devinez qui est la nouille qui a soigneusement pris son parapluie, en bonne Grenobloise qu'elle est...). Plus sérieusement, il n'a pas plu dans la région depuis le Nouvel An. Cela posera des problèmes de sécheresse dans les mois qui viennent, il paraît même que ça sera un des pires étés qu'ils aient eu ces dernières années. On ne peut pas tout avoir. Mais, ce qui est étonnant, c'est qu'autour les arbres sont bien verts, idem pour les pelouses. Alors soit les arbres sont modifiés génétiquement, soit ils dépensent des mètres cube d'eau pour arroser. Connaissant les Américains, qui laissent les lampadaires allumés le jour ET la nuit, je pencherais plutôt pour l'option B. Je vous parlerai plus longuement du mode de vie américain plus tard.

Le temps que je vous parle du temps, on a quitté le port pour retourner dans la ville, direction ChinaTown. Le quartier chinois de San Francisco est le plus grand en-dehors de l'Asie, et le plus vieux d'Amérique du Nord.

La porte d'entrée de Chinatown

Ici le nom des rues est aussi traduit en chinois ^^

Ca sent la nourriture asiatique, il y a des chinois qui parlent chinois partout, on n'entend plus parler anglais du tout. Comment on sait qu'on est encore à SF ? Ca commence à grimper dur...

... Parce que San Francisco, c'est comme Berkeley : ça monte, ça descend, et ça fait pas semblant !

Bon, je râle pour la forme, parce qu'à côté des côtes (aha...) la vue est magnifique.

Le Cable Car, pour ceux qui ont la flemme de monter à pied (et on les comprend, avec la chaleur) J'aimerais bien essayer de le prendre, mais le code est un mystère, les gens montent et descendent comme ils veulent et ils ont l'air de savoir ce qu'ils font.

En haut de la colline de Nob Hill, la Grace Church, renommée pour ses mosaïques, entre autres. Vous lui trouvez pas une petite ressemblance avec Notre Dame de Paris ? :)

Au détour d'une colline... Un attroupement de Chinois au milieu de la route ??! Forcément, il s'agit du morceau de Lombard Street mondialement connu : un enchaînement de huit lacets hyper serrés, pour adoucir un peu la pente qui était trop raide pour que des véhicules puissent l'emprunter. Maintenant ils peuvent, au ralenti, créant un embouteillage monstre au sommet de la côte ^^

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Je m'arrête là pour ce soir, je dois aller préparer mon repas de demain. Je continuerai en rentrant du labo demain ! :D

Et, dites... Si j'écris, c'est pour vous, alors s'il vous plaît laissez-moi un petit mot pour me dire que vous avez lu mon roman ! Ca me fera plaisir, et ça me donnera l'impression que vous êtes aussi un peu avec moi...

Il est 21h30 à Berkeley, ma journée se finit et la vôtre commence.

Bisous, vous me manquez.